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Tendances 2023 : Communication corporative et financière

À quoi pensez-vous lorsqu'on vous parle de communication corporative et financière? Voilà la question que nous avons posée à l'intelligence artificielle derrière la création de cette image. Le résultat? Une illustration dans le style de Rembrandt. Chez NATIONAL, les communications d'entreprise peuvent inclure une multitude d'aspects. Ce domaine bien rempli ne pouvait être représenté que par quelque chose d'aussi complexe et intéressant qu'une ville où le passé et l'avenir coexistent.

Nos équipes d'experts en communication corporative et financière sont là pour vous soutenir dans les décisions à venir. Pour mieux vous préparer, voici quelques-unes des tendances que nos experts entrevoient pour 2023 :

Le recrutement demeurera un défi pour tous

Cette année, le marché du travail subit d’énormes changements. De nombreux postes sont offerts, mais peu répondent présents. Les stratégies se multiplient pour se distinguer de la compétition. Alors, comment décrire un employeur en or?

Offrir un plus grand nombre de semaines de vacances, un abonnement à un centre sportif, des congés personnels sont tous des exemples d’arguments qui peuvent faire la différence pour un candidat. Cependant, avez-vous pensé aux valeurs promues de l’entreprise? C’est là où l’on marque des points.

De nos jours, les employés doivent se sentir acceptés dans toutes les sphères de leur vie. La promotion de la diversité et de l’inclusion doit aussi faire partie de l’ADN de votre entreprise. Souligner leurs bons coups tant au niveau personnel que professionnel est un atout. Vous devez établir une vraie connexion avec chacun d’entre eux avant même de parler de leurs aptitudes et de leur niveau de scolarité.

L’avantage de pouvoir gérer son temps à partir de la maison ou d’un café avoisinant constitue une énorme valeur ajoutée. Pour la nouvelle génération d’employés, c’est la liberté qui importe.

Audrey Gagné-Corriveau, conseillère

Verra-t-on le retour des premiers appels publics à l'épargne en 2023?

Quelle différence en un an! En 2020-2021, nous avons assisté à un essor des premiers appels publics à l'épargne (PAPE ou IPO en anglais) avec un intérêt pour les entreprises technologiques et des taux d'intérêt bas. Cependant, l'année 2022 a vu une chute des PAPE, car les nouveaux emprunteurs de 2021 ont perdu de la valeur et les taux d'intérêt ont augmenté conjointement aux craintes de récession.

Beaucoup s'attendent à une reprise progressive des PAPE dans la deuxième moitié de 2023. Au Canada, cela commence généralement par les petites entreprises en manque de fonds, mais flexibles face à l'évaluation du marché, suivies des grandes entreprises près des thèmes sectoriels et investisseurs. Pour plusieurs sociétés, le PAPE signifie un financement par capitaux propres ou par emprunt à court terme.

Alors que les candidats potentiels au PAPE attendent une clarification du marché ou envisagent d'autres options de financement, ils doivent se comporter comme des sociétés publiques. Les meilleures pratiques en matière de gouvernance, de structures de rapports internes et de fonctionnement des relations avec les investisseurs doivent être suivies. Ils doivent aussi avoir un récit convaincant pour les investisseurs. Les questions essentielles : comment allez-vous croître ? Pourquoi investir dans votre entreprise?

Craig MacPhail, directeur de groupe, Marchés des capitaux et Larry Markowitz, directeur principal, Communication financière

L’achat local s’étend aux services professionnels

La plupart des paliers gouvernementaux encouragent maintenant l’achat de produits locaux. En plus de réduire notre empreinte carbone, ce geste encourage l’économie locale, soutient les emplois à valeur ajoutée et permet à nos entrepreneurs de rayonner.

Ce réflexe d’achat local fait maintenant partie des valeurs canadiennes… mais, jusqu’à présent, cela s’applique surtout aux biens. Cependant, la tendance actuelle nous amène à croire que ce réflexe s’étendra également aux services professionnels. Ce nationalisme économique, combiné à la pénurie de main-d’œuvre, incitera plusieurs organisations à sous-traiter des services, notamment la comptabilité, les services juridiques, les communications, la transformation numérique ou encore la gestion des ressources humaines.

En investissant dans notre économie locale, les firmes dont le siège social se trouve au pays pourront avoir tous les outils pour devenir de réels leaders dans leur secteur. Il s’agit d’un moyen pour freiner l’exode de talents et de sièges sociaux.

Le fait de voir des firmes internationales venir investir au pays est en soi une excellente nouvelle et démontre le dynamisme de notre économie, mais s’assurer de la prospérité de nos firmes locales de services professionnels doit aussi être une priorité sociétale.

Hugo Morissette, directeur principal, Analyse et affaires publiques et Martine Robert, directrice, Communication d’entreprise et relations médias

S'adapter à un nouveau régime de taux d'intérêt

Depuis la crise financière de 2007-2008, plusieurs banques centrales d'économies développées ont maintenu des taux d'intérêt proches de zéro en pratiquant l'assouplissement quantitatif. Ces politiques ont été exacerbées par la pandémie, car les mesures de relance tant monétaires que budgétaires ont inondé les économies développées comme le Canada et les États-Unis d'un accès bon marché à la dette. Au sortir de la pandémie, alors que les économies se redressaient et que les chaînes d'approvisionnement restaient perturbées, l'inflation a augmenté significativement dans les économies développées.

Pour éviter que l'inflation ne s'aggrave, la Réserve fédérale et la Banque du Canada ont procédé à un resserrement monétaire en augmentant considérablement les taux d'intérêt au cours de 2022. Même si le rythme va ralentir – la Réserve fédérale souhaitant maintenir des taux élevés l'année prochaine pour poursuivre sa lutte contre l'inflation – les entreprises devront s'adapter à ce nouvel environnement de taux d'intérêt plus élevés optimisant l'utilisation de leur capital. Les entreprises non rentables devront passer à des modèles commerciaux rentables plutôt que de rechercher uniquement la croissance du chiffre d'affaires, car les sources de financement sont plus coûteuses. Les entreprises devront créer un beau récit, mais aussi montrer aux investisseurs le chemin de la rentabilité.

Brian Pearl, vice-président et leader, Marchés des capitaux et Richard Chen, analyste, Marchés des capitaux

La numérisation et l'exploitation des données moderniseront les processus de rapports

Dans le monde entier, les sociétés cotées en bourse sont confrontées à des défis en matière de diffusion de l'analyse financière et de gouvernance d'entreprise : comment s'adapter à une demande croissante de transparence, d'accès à l'information et de personnalisation des rapports, tout en répondant aux appels à l'action d'un mouvement continu et jeune au sein de leur base d'investisseurs? La numérisation et l’exploitation des données.

Les entreprises réalisent que la numérisation et la modernisation de leurs rapports financiers et de gouvernance sont la voie de l'avenir. Un élément clé pour devenir meilleur est d'aligner les documents d'information de l'entreprise avec la marque, la stratégie ESG, et la vision et l'évolution globales de l'entreprise. Nous constatons un développement de la distribution traditionnelle de documents sur papier vers des plateformes en ligne sécurisées qui hébergent de grandes quantités de données de rapports d'entreprise, des performances financières aux livrables ESG. Ces formats de rapports numérisés offrent l'avantage de champs personnalisés et de métriques consultables, satisfaisant les nuances individuelles d'une base d'investisseurs diversifiée, tout en ouvrant la porte à la collecte de données pour permettre une prise de décision axée sur la compréhension et l'amélioration continue des pratiques de rapports.

Brian Pearl, vice-président et leader, Marchés des capitaux et Bridgette Slater, conseillère principale

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Rédigé par Pascale Soucy | Stéphane Gasse

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