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La puissance du leadership affectif

|28 novembre 2017
Statue de Martin Luther King

Crédit photo : Diógenes el Filósofo

Rédigé par
Ariane M. Gauthier

Ariane M. Gauthier

Rédigé par
Conseiller spécial, Stratégie et rayonnement

John Parisella

Conseiller spécial

Crédit photo : Diógenes el Filósofo

Le 23 novembre dernier, en conférence d’ouverture du Forum Information et relations publiques organisé par Infopresse en collaboration avec la SQPRP, Marie-France Bazzo s’est entretenue avec John Parisella, conseiller spécial, Stratégie et rayonnement au bureau montréalais de NATIONAL, au sujet du leadership affectif.

« Pour changer les choses, on ne peut pas se contenter d’un engagement de surface, il faut s’investir davantage », affirme d’entrée de jeu John. Inspiré depuis son jeune âge par l’engagement absolu de Martin Luther King pour la reconnaissance des droits civiques de sa communauté, il souligne l’importance de communiquer de manière authentique avec sensibilité et humilité pour réellement connecter avec les gens.

Les leaders affectifs, comme les frères Kennedy, Ronald Reagan, Bill Gates et, plus proche de nous, René Lévesque, réussissent à bâtir des relations solides et un attachement émotionnel avec leur auditoire. Ils ont su sortir de la formalité qu’imposait leur fonction et faire preuve d’authenticité. En acceptant de montrer une figure humaine, et parfois donc imparfaite, ils nous ont fait découvrir la profondeur de leur engagement.

Cette profondeur est possible en étant à l’écoute de l’autre ; en essayant de saisir sa complexité ; en ayant de l’empathie. Pour développer son leadership affectif, John Parisella suggère d’ailleurs de sortir du bureau plus souvent, de quitter nos écrans de temps à autre pour aller vers les gens.

Leadership affectif et médias sociaux

Questionné sur le leadership affectif à l’ère des médias sociaux, John Parisella suggère de choisir ses interventions. D’abord, s’assurer que l’information que l’on diffuse est vraie et respectueuse. Ensuite, partager des contenus ou des idées qui nous interpellent réellement, qui contribuent à révéler qui l’on est et ce en quoi l’on croit profondément.

On peut certainement être authentique en faisant l’étalage de sa vie personnelle sur les médias sociaux et en réagissant à chaud sur tous les enjeux d’actualité. Par contre, cette authenticité centrée sur soi est fort différente de l’authenticité attendue d’un leader affectif dont l’engagement public et personnel sont alignés.

Nous vous invitons également à visionner cette courte entrevue que John a accordée à Infopresse en marge de l’événement.

——— Ariane M. Gauthier était conseillère principale au Cabinet de relations publiques NATIONAL